La marque voiture allemande de Stuttgart revisite la Porsche carrera 911 du regretté concepteur Ferdinand Alexander Porsche. En version cabriolet, le véhicule ne perd en rien sa silhouette en abeille, chère au modèle.
Son porte à faux arrière large comportant trois stries en son centre, rappelle toujours l’abdomen des insectes butineurs. Les feux de stop pincés escortent tendrement les lettres de la marque voiture à hauteur des roues enjolivées. Deux sorties d’échappement accolées au pare-choc arrière témoignent de l’énergie développée par le bolide. Les flancs creusés en son bas laissent entrevoir une rectiligne horizontale épaisse longeant la totalité de l’empattement. Le pare-brise délimité par des montants robustes se libère naturellement du pavillon en tissus escamotable en treize secondes.
Une plaque métallisée à pente douce, dépourvue de fioritures à l’exception du symbole de la marque placée au centre de son extrémité avant, identifie singulièrement la proue. Les passages de roues avant se dotent des optiques ovales surdimensionnées dont le plancher de la proue retient la chute. Au niveau inférieur, le pare-choc avant s’étale horizontalement accompagné de trois arrivées d’air distinctes refroidissant constamment les ardeurs du bolide. L’habitacle garde l’essentiel du véhicule sportif : le socle montant qui abrite le levier de vitesse, quelques commandes de confort et un écran GPS, un volant de course au premier plan des indicateurs de fonctionnement du moteur, et des sièges baquets pour amortir les accélérations appuyées de la marque voiture.
Deux modestes emplacements arrière sont réservés aux passagers. Doté d’un flat-6 en option (350 ou 400 Ch.) et d’une boîte de vitesse à double embrayage 7 rapports PDK, la Porsche Carrera 911 tend à rouler en pleine puissance. Du fait d’un châssis en acier et aluminium, la consommation n’atteint que 8 litres aux 100 km. Cette combinaison entre performance et faible consommation ravit de nos jours les amateurs de voiture de sport.